Figaro magazine juin 2020
Au large des côtes de Sumatra, Bangka est devenue le nouvel Eldorado des chercheurs d’étain. Chaque jour, ils sont entre 60 000 et 100 000 à exploiter le filon.
Figaro magazine juin 2020
Au large des côtes de Sumatra, Bangka est devenue le nouvel Eldorado des chercheurs d’étain. Chaque jour, ils sont entre 60 000 et 100 000 à exploiter le filon.
Les mineurs anglais retournent au charbon.
Aquí antes había un bosque, ahora parece Marte ¿Cómo ha ocurrido?
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À l’occasion du One Ocean Summit à Brest, Libération a illustré une tribune de François Sarano avec le reportage sur les mines marine d’étain à Bangka.
Chaque jour, Sofiane (33 ans) descend sur son lieu de travail, un trou de 15 mètres de profondeur rempli d’eau dans le sol des mines d’étain de Bangka.
À l’est de sumatra, en indonésie, l’île de bangka est un haut lieu de l’exploitation de l’étain au niveau mondial, répondant à l’appétit toujours grandissant de l’industrie électronique pour ce métal extrait du minerai de cassitérite. Les gisements à terre n’y suffisant plus, c’est en mer, à partir de plateformes flottantes rudimentaires, que les forçats de l’étain pompent, rincent et tamisent les sables stannifères, au péril de leurs vies et des fonds marins.
Réputée depuis 300 ans pour la richesse de ses gisements, elle est pillée par quelque 100 000 mineurs qui tentent d’exploiter le filon par tous les moyens. Chaque année, près de 80 000 tonnes d’étain sont extraites de mines à ciel ouvert, afin de satisfaire la demande des géants de l’informatique et de la téléphonie.